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«Pawol Kreyol»

«Nègre je suis, Nègre je resterai» - Aimé CESAIRE

Entretiens avec Françoise Vergès
(nov.2005 – éd. ALBIN MICHEL)

par Véronique LAROSE

 

Nègre je suis, nègre je resterai

Des échanges intimistes: à 92 ans, Aimé Césaire offre un échange précieux à Françoise Vergès: derrière les implications poétiques et politiques, c’est l’homme qui parle. Françoise Vergès a rencontré Aimé CESAIRE en juillet 2004, à Fort-de-France. Des entretiens intimistes qu’il lui a accordés s’anime et s’affirme un Combat: «il n’est pas facile d’être antillais […], et nous avons à assumer avec courage, avec dignité et, s’il le faut, avec fierté » (p. 10). Le contexte: le débat public ouvert sur les traces identitaires et politiques laissées par l’esclavage et la colonisation. Une étonnante lucidité se dégage de ces entretiens: Aimé Césaire se positionne sur les questionnements liés à la ré-habilitation d’une Mémoire et d’une Histoire noires.

«Liberté, égalité, fraternité, prônez toujours ces valeurs, mais tôt ou tard, vous verrez apparaître le problème de l’identité. Où est la fraternité? Pourquoi ne l’a-t-on jamais connue? Précisément parce que la France n’a jamais compris le problème de l’identité. Si toi, tu es un homme avec des droits avec tout le respect qu’on te doit, et bien moi aussi, je suis un home, moi aussi j’ai des droits. Respecte-moi. A ce moment-là, nous sommes frères. Embrassons-nous. Voici la fraternité.» (p. 37)

«La mentalité coloniale existe. L’Europe s’est persuadée qu’elle apportait un bienfait aux Africains.» (p.45)

Aimé CESAIRE: Martiniquais, il porte en lui une voix politique et poétique militantes. Avec son ami sénégalais Léopold Sédar Senghor, il fonde le concept de la Négritude au rayonnement francophone dense.

Bibliographie succincte: les œuvres complètes d’Aimé CESAIRE font l’objet d’une récente ré-édition en 3 tomes chez DESORMEAUX – tome 1 pour la Poésie, tome 2 pour le Théâtre et tome3 pour l’implication historique et politique.

«Cahier d'un Retour au Pays natal» - 1939: «j’avais aussi un ami yougoslave, Petar Guberina, qui m’a invité un été en Croatie. Je me rappelle avoir pensé que la côte ressemblait à celle des Caraïbes et, d’ailleurs, un jour, je lui ai demandé: «Quel est le nom de cette île?» Il me répondit qu’en français, cela signifiait «Martin». J’ai alors pensé: «C’est la Martinique que je vois!» Et c’est ainsi qu’après avoir acheté un cahier d’écolier j’ai commencé à écrire «Cahier d’un Retour au Pays natal». Il ne s’agissait pas d’un retour à proprement parler, mais d’une évocation, sur la côte dalmate, de mon île» (p.26 - «Nègre je suis, nègre je resterai»)

«Discours sur le colonialisme» - 1955: «l’Europe est indéfendable» écrivait-il dans les premières pages du «Discours sur le colonialisme», ce texte qui mériterait d’être relu à l’heure où un nouveau révisionnisme colonial se fait jour. […] Le «Discours sur le colonialisme» […] est une charge virulente contre la destruction, la brutalité, la violence inévitablement produites par toute forme de colonialisme» (p. 125-126 - «Nègre je suis, nègre je resterai»)

«Toussaint Louverture - la Révolution française et le problème colonial» - 1962: «il y a beaucoup de moi dans ce livre sur Toussaint Louverture. […] La révolution haïtienne est une révolution nègre» (p. 54 - «Nègre je suis, nègre je resterai»)

«La Tragédie du Roi Christophe» - 1963: «je décris les difficultés d’un homme qui doit conduire un pays comme Haïti, pays très complexe, et il y a certainement de cela aux Antilles. […] «La Tragédie du Roi Christophe» n’est pas une comédie, c’est une tragédie bien réelle, car c’est la nôtre. Que fait Christophe? il instaure une monarchie; il veut imiter le roi de France […]. Tout cela est grotesque; mais derrière ce décorum, derrière cet homme, il y a une tragédie qui pose des questions très profondes sur la rencontre des civilisations» (p. 53 et 57 - «Nègre je suis, nègre je resterai»)

Françoise Vergès : Réunionnaise, elle est Maître de conférence et Directrice de Maîtrise et de Thèse de Doctorats à l’université de Londres. Elle est impliquée familialement dans le statut identitaire et départemental de l’Outre mer – son grand-père, Raymond Vergès, a travaillé aux côtés d’Aimé Césaire à la départementalisation de 1946. Elle est vice-présidente du Comité Pour la Mémoire de l’Esclavage (CPME) et rapporteur général du texte remis en 2004. Le CPME, institué en juin 2004, figure sous la présidence de l’auteure Maryse Condé.

Bibliographie:

  • «Esclavage et citoyen» (éd. Gallimard -1998), avec Philippe Haudrère
  • «Monsters and Revolutionaries. Colonial Family Romance and Metissage» (1999)
  • «Abolir l’esclavage: une utopie coloniale. Les ambiguïtés d’une politique humanitaire» (éd. Albin Michel - 2001)
  • «La République coloniale. Essai sur une utopie» (éd. Albin Michel -2003), avec Nicolas Bancel et Pascal Blanchard
  • «Amarres. Créolisations india-océanes» (éd. L’Harmattan - 2005), avec Carpanin Marimoutou
  • «Pour un Musée du temps présent: la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise» (éd. Réunion-Graphica – 2005) (Sur Kapes Kréyol: Maison des civilisations, graphie 2001: outils modernes de déstructuration de l’identité réunionnaise).

Comité Pour la Mémoire de l’Esclavage – CPME

«Dans son rapport, le Comité Pour la Mémoire de l’Esclavage insiste sur ce fait: «leur histoire et leur culture [des esclaves] sont constitutives de notre histoire collective, comme le sont la traite négrière et l’esclavage. Or, le récit national n’intègre pas, ou si peu, ce récit de souffrances et de résistances, de silences et de créations. […] La célébration de l’abolition a jusqu’ici voulu faire oublier la longue histoire de la traite et de l’esclavage pour insister sur l’action de certains républicains et marginaliser les résistances en France et chez les colons à l’abolition de ce commerce et de ce système. Il s’est ensuivi une opposition toujours actuelle de deux mémoires : mémoire de l’esclavage et mémoire de l’abolition. […] Conscients de cette opposition, les membres du CPME ont cherché à créer un terrain de rencontre où la mémoire de l’esclavage et la mémoire de l’abolition puissent dialoguer de manière fructueuse et dans un esprit citoyen » (p.107-108 - «Nègre je suis, nègre je resterai»)

L’enjeu de ces entretiens: «Relire Césaire» 

Repères thématiques - les sections de l’ouvrage:

L’introduction de Françoise Vergès : p. 7-18

Les contenus des Entretiens : p. 19-70

La Postface de Françoise Vergès : p. 71-136

  • pour une lecture postcoloniale de Césaire
  • Césaire et l’esclavage
  • Césaire et le colonialisme
  • l’actualité de Césaire

Les repères chronologiques sur le parcours d’Aimé Césaire: p.137-142

Les annexes bibliographiques et filmographiques de ces entretiens: p. 143-149

La portée généalogiste et humaniste de Césaire

La démarche de Françoise Vergès: l’envie d’entendre un homme d’implications et donner une voix expérimentale de l’Outre mer. D’emblée, Françoise Vergès souligne la portée actuelle des écrits d’Aimé Césaire, «frappée par l’aspect contemporain de nombre de ses remarques» (p. 15 – introduction):

«Césaire était une figure familière qui m’inspirait une grande estime et un immense respect. Or, lorsque j’ai parlé autour de moi de mon idée d’entretiens avec Césaire, nombreux furent les Français qui ne connaissaient ni son œuvre ni son action; ou alors, on le croyait mort. Je n’en fus pas vraiment surprise. C’est un des symptômes de la place de «l’outre-mer» dans l’opinion française: des sociétés méconnues, dont l’histoire et la culture sont citées sous forme de fragments disparates et approximatifs  (p. 14 – introduction)

«il semblait important de relire les textes et les discours d’un homme issu d’une colonie esclavagiste, éduqué à l’école publique française, mais dans une île qui était encore une colonie, puis élève à l’Ecole normale supérieure» (p. 15 – introduction)

«la voix de Césaire dans le débat sur la traite et l’esclavage offre une approche originale, qui souligne à la fois la brutalité inhumaine de ces deux phénomène et leur caractère irréparable» (p. 16 – introduction)

Une re-lecture généalogiste: Françoise Vergès attribue à la pensée d’Aimé Césaire un sillage de sens incontestable: «relire Césaire à la lumière du présent donne aux débats d’aujourd’hui une histoire, une généalogie qui les fondent. Je prône une lecture ni nostalgique ni idolâtre de son œuvre, mais une lecture restituant une voix qui, dans toutes ses contradictions, témoigne de sons siècle, celui de la fin des empires coloniaux» (p. 16-17 – introduction)

Une humilité: Aimé Césaire semble pourtant dépassé par une telle démarche: il s’étonne, et doute même de l’intérêt de ses mots: «il refusait de croire que ses textes puissent encore avoir un écho» (p.8 – introduction). La densité de son engagement lui laisse croire qu’il n’a rien de plus à apporter dans l’édifice identitaire afro-caribéen: «il avait dit et écrit tant de choses, à quoi bon s’expliquer encore, et pourquoi se justifier, pourquoi plaider, et argumenter? Ma poésie parle pour moi. […] J’ai tout dit » (p.13 – introduction) - «C’est dans ma poésie que se trouvent mes réponses. La poésie m’intéresse, et je me relis, j’y tiens. C’est là que je suis. La poésie révèle l’homme à lui-même.» (p. 47)

Une affirmation identitaire: la question identitaire est abordée par Aimé Césaire comme fondok de l’homme. Il s’affirme dans son identité martiniquaise et nègre:

«Il avait choisi de vivre en Martinique. […] Il se plaisait sur son île» (p. 8 – introduction). Une spécificité noire développée avec son ami Léopold Sédar Senghor: «notre doctrine, notre idée secrète, c’était : Nègre je suis et Nègre je resterai. Il y avait dans cette idée l’idée d’une spécificité africaine, d’une spécificité noire. Mais Senghor et moi nous sommes toujours gardés de tomber dans le racisme noir. J’ai ma personnalité et, avec le blanc, je suis dans un respect mutuel. […] L’assimilation pour moi, c’était l’aliénation, la chose la plus grave» (p.28). Dire et écrire une négritude pour lutter contre un pesant carcan, dans la France de ces années 1930, la macaquerie sociale, consensuelle-conventionnelle. Aimé Césaire se souvient: « tu vois Léopold, le monde est ce qu’il est, tu t’habilles, tu mets ton costume, tu vas au salon, etc. Mes hommages, Madame. Mais où est le Nègre dans tout ça? Le nègre n’y est pas. Tu l’as en toi, pourtant. Creuse encore plus profond, et tu te trouveras au fond de toi, par-delà toutes les couches de la civilisation» (p.27). Ces mots trouvent un sillage de protestation dans la poésie de Léon-Gontran Damas (1912-1978) – recueil «Pigments Névralgies» (1972, éd. Présence Africaine). Il avait ainsi dédié à son ami Aimé Césaire le poème «Solde»:

«Solde»

«J'ai l'impression d'être ridicule
Dans leurs souliers
Dans leurs smoking
Dans leur plastron
Dans leur faux-col
Dans leur monocle
Dans leur melon

J'ai l'impression d'être ridicule
Avec mes orteils qui ne sont pas faits
Pour transpirer du matin jusqu'au soir qui déshabille
Avec l'emmaillotage qui m'affaiblit les membres
Et enlève à mon corps sa beauté de cache-sexe

J'ai l'impression d'être ridicule 
avec mon cou en cheminée d'usine
avec ces maux de tête qui cessent
chaque fois que je salue quelqu'un

J'ai l'impression d'être ridicule
dans leurs salons
dans leurs manières
dans leurs courbettes
dans leur multiple besoin de singeries

J'ai l'impression d'être ridicule
avec tout ce qu'ils racontent
jusqu'à ce qu'ils vous servent l'après-midi
un peu d'eau chaude
et des gâteaux enrhumés

J'ai l'impression d'être ridicule
avec les théories qu'ils assaisonnent
au goût de leurs besoins
de leurs passions
de leurs instincts ouverts la nuit
en forme de paillasson

J'ai l'impression d'être ridicule
parmi eux complice
parmi eux souteneur
parmi eux égorgeur
les mains effroyablement rouges
du sang de leur ci-vi-li-sa-tion »

(Recueil «Pigments Névralgies» 1972, éd. Présence Africaine)

La Martinique – état des lieux: Maire de Fort-de-France de 1945 à 1993, un des acteurs-auteurs de la départementalisation de 1946, Aimé Césaire a tenté de donner à «[son] pays» une voix audible. Il tranche, aujourd’hui, sur les aspirations indépendantistes martiniquaises, fermement :

«Pour un pays comme la Martinique, je revendique le droit à l’indépendance. Pas forcément l’indépendance, car le peuple martiniquais n’en a aucune envie – il sait qu’il n’en a ni les moyens ni les ressources -, mais il peut être tenté. Nous ne sommes pas indépendants, mais nous avons droit à l’indépendance: cela signifie que nous pouvons y avoir recours, s’il le faut. Nous avons une spécificité, ce qui ne nous empêche pas d’être amis. Il existe une vieille solidarité entre la France et nous. Pourquoi la rompre? Je suis Martiniquais, j’aime beaucoup la France qui est ce qu’elle est; nous sommes solidaires, mais je suis un Martiniquais. Voilà le reproche que je fais au civilisationnisme. Je ne suis pas devenu autre. Tu es toi et je suis moi. […] Il faut donner du travail aux Martiniquais, car les Martiniquais doivent produire quelque chose; la Martinique ne doit pas seulement être vouée à l’assistance. […] Nous devons d’abord nous prendre en mains; nous devons travailler, nous devons nous organiser, nous avons des devoirs envers notre pays, envers nous-mêmes.» (p.33-34)

«Je suis indépendantiste. Comme tout Martiniquais, je crois à l’indépendance, mais encore faudrait-il que les Martiniquais la veuillent vraiment! […] Pour moi, ni indépendance, ni assimilationnisme, mais autonomie, c’est-à-dire avoir sa spécificité, ses formes institutionnelles, son propre idéal, tout en appartenant à un grand ensemble. […] A l’heure actuelle, nous sommes un pays qui ne produit plus rien, mais qui consomme de plus en plus. C’est une situation d’assistanat, dont il faut nous sortir.» (p. 43)

«Césaire s’efforce de souligner que la confrontation à une réalité toujours complexe est inévitable. Ainsi, il ne fait pas de la société martiniquaise un havre de paix et de douceur.» (p. 98)

«Pour toute une génération, cependant, 1946 [Départementalisation] reste un événement honteux. Pour Raphaël Confiant [cf. son essai «Aimé Césaire. Une traversée paradoxale du siècle» - 1994, éd. Stock], cette loi pèse comme un «péché originel» sur les Antilles. […] Le reproche s’accompagne d’une déception et d’une frustration, celles d’avoir à vivre dans un pays toujours soumis à une logique déterminée ailleurs, sur laquelle on a peu de prise.» (p. 131-132)

La question de la «réparation»: Aimé Césaire réfute cette terminologie qui, insiste-t-il, floue, fausse le débat. Aspirer à une «réparation», «ce serait trop facile»: «Alors toi, tu as été esclave, pendant tant d’années, il y a longtemps, donc on multiplie par tant: voici ta réparation. Et puis ce serait terminé. Pour moi, l’action ne sera jamais terminée. C’est irréparable. C’est fait, c’est l’histoire, je n’y peux rien. […] Le terme de «réparation» ne me plaît pas beaucoup. Il implique qu’il puisse y avoir réparation. […] Non, ça ne sera jamais réglé. Je veux penser en termes moraux plutôt qu’en termes commerciaux. Sortir de la victimisation est fondamental.» (p. 38-41) - «je n’ai l’ambition d’aucune solution. Je ne sais pas où nous allons, mais je sais qu’il faut foncer. Il faut libérer l’homme nègre, mais il faut aussi libérer le libérateur.» (p. 63)

Ecrire l’Histoire noire: les supports de la poésie et du théâtre, en vecteurs universalistes. La conviction de Césaire réside dans ce pouvoir de ré-habilitation des mots.

«Senghor et moi pensions qu’il fallait parler aux gens, mais comment s’adresser à eux? Ce n’était pas avec des poèmes que j’allais parler aux foules. Je me suis dit : «Et si on faisait du théâtre, pour exposer nos problèmes, mettre en scène notre histoire pour la compréhension de tous » Nous sortions de l’histoire traditionnelle qui a toujours été écrite par des Blancs.» (p. 63)

Un legs humaniste: Aimé Césaire martèle à plusieurs reprises le respect de la différence, seul garant pacifiste: «ce qui est fondamental, c’est l’humanisme, l’homme, le respect dû à l’homme, le respect de la dignité humaine, le droit au développement de l’homme» (p. 70).

Aimé Césaire appartient aux actuels débats et combats d’une restauration légitime de l’Histoire noire. En homme de convictions, en butte/en lutte farouche contre les conventions, il vient de refuser de recevoir Nicolas SARKOZY, tant que la loi du 23 février 2005 sur le «rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord» ne sera pas abrogée. Dans un communiqué, il a déclaré: «Je n'accepte pas de recevoir le Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy pour deux raisons. Première raison: des raisons personnelles. Deuxième raison: parce que, auteur du «Discours sur le colonialisme», je reste fidèle à ma doctrine en anticolonialiste résolu. Je ne saurais paraître me rallier à l'esprit et à la lettre de la loi du 23 février 2005».

Véronique LAROSE – déc.2005

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