Préparation à distance

 
Préparation gratuite au CAPES de créole
 
Session 2005
sur Internet
 

Renseignements | Déroulement de la formation | Bibliographie (Epreuves écrites) |
Bibliographie (Epreuves orales)

 

Ecole de Camopi

Ecole de village amérindien, Camopi, Guyane. Source.

Une préparation gratuite au C.A.P.E.S de créole est organisée sur Internet par un groupe de docteurs en LCR, de titulaires de DEA de LCR et surtout de Capésiens de créole. Ces enseignants sont originaires de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion.

1. RENSEIGNEMENTS :

Date d'inscription  :

15 mai 2004 au plus tard sur Internet à l'adresse-mail suivante :

kapeskreyol@hotmail.com (cette adresse mail ne fonctionne plus)

30 mai 2004 au plus tard à l'adresse suivante :

PREPARATION CAPES CREOLE
C/° Daniel Dobat
Maison Suzanne Paolo
Place du 22 Mai (Trénelle)
97-200 Fort-de-France (Martinique)

Nombre de places disponibles  :

50

Conditions d'inscription  :

ne pas être inscrit à une autre préparation au CAPES de créole.

Documents d'inscription à fournir  : 

  • une photo d'identité.
  • une photocopie de licence (on peut s'inscrire à un CAPES avec n'importe quelle licence – Pas besoin d'une licence de LCR).
  • 3 enveloppes timbrées format normal à l'adresse de l'étudiant.
  • une attestation sur l'honneur de non inscription dans une autre préparation au CAPES de créole.

Début des cours  : 1è semaine de juillet.
 

2. DEROULEMENT DE LA FORMATION

INDICATIONS GENERALES

Notre préparation (gratuite) au CAPES de créole commence à partir du 1 juillet 2004. En effet, il s'agit, quel que soit le CAPES envisagé, d'un concours très difficile, exigeant beaucoup de travail et dans lequel les places sont chères.

Outre le fait qu'il n'y a eu que 8 postes d'offerts lors des deux premières sessions et 4 pour l'actuelle session 2004, le CAPES de créole présente deux difficultés supplémentaires :

  • les épreuves écrites se déroulent en général (fin février/début mars) avec celles des autres CAPES de Lettres et Langues, ce qui fait qu'en commençant à s'y préparer à la rentrée de septembre, le candidat ne dispose guère que de 6 mois de travail devant lui, ce qui est peu.
     
  • le CAPES de créole est bivalent. Il comporte 5 valences qui sont les suivantes :
    • Lettres Modernes
    • Espagnol . Géographie
    • Anglais
    • Histoire

Nous conseillons aux candidats qui suivent notre préparation de s'inscrire dès le mois de mai au CNED, organisme qui prépare d'excellente manière aux différents CAPES, sauf justement à ceux de langues régionales (corse, breton, basque, créole etc...).

Nous rappelons que les candidats au CAPES de créole doivent subir 2 épreuves dans la valence qu'ils ont choisie :

  • 1 épreuve écrite qui est la même dissertation (ou le même commentaire) que celui du CAPES correspondant (ex. La dissertation du CAPES de créole-valence «Histoire» est exactement la même que celle du CAPES d'Histoire).
  • 1 épreuve orale (si le candidat est admissible) qui prend la forme d'un commentaire de texte lié au programme du CAPES correspondant (ex. Un commentaire de texte du programme du CAPES d'Histoire).

QUI PEUT SE PRESENTER AU CAPES DE CREOLE ?

Toute personne titulaire d'une licence quelle que soit la discipline (lettres modernes, anglais, histoire, droit, sciences économiques, mathématiques etc...) a le droit de se présenter au CAPES de créole. Evidemment, il est vivement conseillé d'avoir une Licence de créole (dite «Licence de LCR»).

OU PEUT-ON SE PRESENTER AU CAPES DE CREOLE ?

Le candidat n'est absolument pas obligé de résider dans l'un des 4 Départements d'Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion). Il peut s'inscrire et passer les épreuves écrites dans n'importe quel rectorat du territoire français : aussi bien dans l'Hexagone qu'à Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Tahiti ou la Nouvelle-Calédonie. S'il est admissible aux épreuves orales, il devra se rendre à l'Université de Tours comme tous ceux qui sont dans son cas. Le billet de train ou d'avion est pris en charge par le rectorat dont il dépend s'il est surveillant, professeur vacataire, professeur contractuel ou MA (Maître-Auxiliaire).

QUEL CREOLE DOIT UTILISER LE CANDIDAT ?

Le candidat peut utiliser le créole de son choix . Il n'est pas tenu d'utiliser le créole en vigueur dans l'endroit où il réside (par exemple, un candidat martiniquais résidant à la Réunion n'est pas tenu de rédiger sa dissertation et de faire sa traduction en créole réunionnais. Il peut utiliser le créole martiniquais ou, s'il estime le maîtriser suffisamment bien, le créole réunionnais.). D'ailleurs, les candidats résidant en France hexagonale utilisent toutes les variétés de créoles, y compris le créole haïtien pour les Haïtiens ayant acquis la nationalité française, chose qui leur donne le droit de se présenter à un concours de la fonction publique française tel que le CAPES. L'essentiel est de ne pas mélanger les créoles au plan syntaxique de façon à ce que vos devoirs puissent être immédiatement identifiés et classés dans l'un ou l'autre des créoles. En effet, les épreuves écrites sont anonymes et pour faciliter leur correction, les devoirs sont rangés par type de créole. Notons toutefois qu'une double correction est en vigueur: la dissertation d'un candidat réunionnais est d'abord corrigée par un professeur réunionnais puis vérifiée par un professeur martiniquais ou guadeloupéen et inversement. Toutefois, le candidat est libre au plan lexical d'emprunter des mots à d'autres créoles que le sien s'il estime qu'ils font défaut dans son créole à lui. De même qu'il peut utiliser des néologismes (jamais ceux de son cru mais ceux qui sont attestés dans des dictionnaires, des oeuvres littéraires, des journaux ou des chansons.).

DEROULEMENT DE LA PRESENTE FORMATION

Les candidats inscrits dans notre préparation seront soumis à 3 types d'exercice par semaine :

  • 1 note de lecture d'un ouvrage qui leur sera indiqué le moment venu. Cette note sera obligatoirement rédigée en créole et devra comporter au moins 3 pages.
  • 1 dissertation littéraire ou une dissertation de civilisation.
  • 1 traduction (thème ou version).

ENVOI DES TRAVAUX/RETOUR DES CORRECTIONS

L'envoie des travaux et le renvoi des travaux corrigés se dérouleront exclusivement par courriel (e-mail) de la manière suivante :

(N. B. Pour la dissertation et la traduction, les candidats devront donc faire 2 envois : l'un à un correcteur dont l'adresse-courriel sera communiquée le moment venu; l'autre à «KAPESKREYOL@HOTMAIL.COM» afin que leur sérieux et leur assiduité puisse être contrôlée).

RADIATION DE CANDIDATS

Nous nous réservons le droit, s'agissant d'une préparation gratuite, de radier tout candidat qui commettra l'une des 3 infractions suivantes :

  • il est inscrit dans une autre préparation au CAPES de créole.
  • il ne rend pas les 3 exercices hebdomadaires demandés (la radiation interviendra au bout de 2 semaines de non respect de cette clause).
  • il recopie ou plagie des ouvrages ou des travaux non publiés (maîtrises, DEA ou thèses) pour faire ses devoirs.

3. BIBLIOGRAPHIE (EPREUVES ECRITES)

(Nous rappelons que les épreuves écrites au CAPES de créole sont au nombre de 3 :

  • Dissertation (de littérature ou de civilisation) créole.
  • Traduction français-créole.
  • Epreuve de valence (Lettres modernes; anglais; espagnol; histoire ; géographie).

L'épreuve de valence consiste en une dissertation qui est la même que celle du CAPES correspondant. Par exemple, l'épreuve de valence-Anglais au CAPES de créole est la même que l'épreuve de dissertation au CAPES d'anglais.)

Dissertation littéraire

MONTROZIE (Déjean), 2002, Fab Lafontèn, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles/Ibis Rouge.

Linguistique créole

ALLEYNE (Mervin C., 1996, Syntaxe historique créole, Karthala.

BAKER (Philip), ed., 1995, From Contact to Creole and Beyond, London : U. of Westminster Press.

BOLLEE (Annegret), 1977, Le créole français des Seychelles : esquisse d'une grammaire, textes, vocabulaire, Tûbingen : Niemeyer.

LEFEBVRE (Claire), 1998, Creole Genesis and the Acquisition of Grammar : The Case of Haitian Creole, Cambridge : Cambridge UP.

Littérature créole

ANTOINE (Régis), 1992, La littérature franco-antillaise, Karthala.

ARMAND (Alain) et CHOPINET (Gérard), 1983, La littérature réunionnaise d'expression créole, 1828-1982, L'Harmattan.

BAUDOT (Paul), Ouvres créoles, 1935, rééd. 1980, Comité Départemental de l'Année du Patrimoine, Guadeloupe, Basse-Terre.

BERNABE (Jean),

1983, Fondal-Natal. Grammaire basilectale approchée des créoles guadeloupéen et martiniquais, Tome 1, L'Harmattan.

2001, La Fable créole, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

BURY (Emmanuel, 1996, L'esthétique de La Fontaine, SEDES.

CHAMOISEAU (Patrick) et CONFIANT (Raphaël), 1991, Lettres créoles, Tracées antillaises et continentales de la littérature. Haïti, Guadeloupe, Martinique, Guyane (1635-1975), Hatier.

COLLINET (Jean-Pierre), 1988, La Fontaine en amont et en aval, Libreria Goliardica.

CORZANI (Jacques), 1978, La littérature des Antilles-Guyane françaises, éditions Désormeaux, 6 vol.

DANDREY (Patrick), 1991, La fabrique des fables. Essai sur la poétique de La Fontaine, Klincksieck.

GIODAN (H.), RICARD (A.), 1976, Diglossie et littérature, Bordeaux-Talence, Maison des Sciences de l'Homme.

GRATIANT (Gilbert), 1958, rééd. 1972, Fab' Compè Zicaque, éditions Désormeaux.

HAZAEL-MASSIEUX (Marie-Christine),

1989, La littérature créole : entre l'oral et l'écrit, in Ludwig (Ralph), éd., 1989, Les créoles français entre l'oral et l'écrit, Tübinger, Gunter Narr Verlag.

1993, Ecrire en créole. Oralité et écriture aux Antilles, L'Harmattan.

LA FONTAINE (Jean de), rééd. 1972, Fables, Le Livre de Poche.

LAROCHE (Maximilien), 1981, La littérature haïtienne. Identité-langage-réalité, Leméac, Québec. TELCHID (Sylviane) et POULLET (Hector), 2000, Zayann--Fables de la Fontaine, PLB-éditions.

LUDWIG (Ralph), 1989, L'oralité des langues créoles. «Agrégation» et «intégration», in «Les créoles français entre l'oral et l'écrit», SciptOralia, Gunter Narr Verlag ? Tübingen.

MARBOT (François), 1846, rééd. 2002, Les Bambous – Fables de la Fontaine travesties en patois créole par un vieux commandeur, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

MARIMOUTOU (J.C. Carpanin), 1988, Créolisation, créolité, littérature, in Cuisines/Identités, Université de la Réunion, pp. 99-101.

PERRET (Dominique), 2001, La créolité – Espace de création, Ibis Rouge.

ROCHE ( Daniel-Rolland), 1980, La littérature réunionnaise contemporaine, 1950-1980, in Encyclopédie de La Réunion, tome 7, Saint-Denis, Livres Réunion.

ROSELLO (Mireille), 1992, Littérature et identité créole aux Antilles, Karthala.

SAMLONG (Jean-François), 1991, Anthologie du roman réunionnais, Seghers.

TOUMSON (Roger), 1989, La Transgression des couleurs. Littérature et langage des Antilles (XVIIe, XIXe et XXe siècles), éditions Caribéennes.

YOUNG (Rodolphine), rréd. 1983, Fables de La Fontaine traduites en créole seychellois, Hambourg, Helmut Buske Verlag.

Traduction/Traductologie

ARMAND (Alain), 1987, Dictionnaire Kréol Rénioné – Français, Océan Editions.

BAGGIONI (Daniel), 1987, Petit dictionnaire créole réunionnais/français, Université de la Réunion.

BARTHELEMI (G.), 1995, Diksioner Kréol gwiyané-Fransé, ké éléman gramatikal, Ibis Rouge.

BENJAMIN (Moïse dit Benzo) et RECOQUE (Marie-Noëlle),

1994, Dictionnaire alphabétique des expressions créoles, Désormeaux.

1994, Dictionnaire thématique des expressions créoles, Désormeaux.

BERMAN (Antoine), 1984, L'Epreuve de l'étranger, Gallimard.

CONFIANT (Raphaël),

2001, La Version créole, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

2004, Dictionnaire du créole martiniquais, dictionnaire en ligne sur le présent site.

HAZAEL-MASSIEUX (Marie-Christine), 1993, Traduction et diglossie, in Travaux du CLAIX, vol. X, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence.

LADMIRAL (Jean-René), 1979, Traduction : théorèmes pour la traduction, Petite Bibliothèque Payot.

LUDWIG (Ralph), MONTBRAND (Danielle), POULLET (Hector), TELCHID (Sylviane), 1990, Dictionnaire créole-français avec un abrégé de grammaire créole et un lexique français-créole, Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, SERVEDIT/Editions Jasor.

MOUNIN (Georges), 1963, Les problèmes théoriques de la traduction, Gallimard.

OSEKI-DEPRE (Ines), 1999, Théories et pratiques de la traduction littéraire, Armand Colin.

PERGNIER (Maurice), 1980, Les fondements sociolinguistiques de la traduction, Librairie Honoré Champion, Paris.

RESTOG (Serge), 2003, Lamétéo atè bannzil karayib la, Guide du Capes de créole, Presses Universitaires Créoles/Ibis Rouge.

STEINER (Georges), 1978, Après Babel, Albin Michel.

TOURNEUX (Henry) et BARBOTIN (Guy), 1990, Dictionnaire pratique du créole de Guadeloupe, suivi d'un index français-créole, Karthala-ACCT.

VINAY (J. P.) et DALBERNET (J.), 1968, Stylistique comparée du français et de l'anglais, Didier.

Civilisation créole/Anthropologie

AFFERGAN (Francis), 1983, Anthropologie à la Martinique, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques.

BENOIST (Jean),

1972, L'archipel inachevé : Culture et société aux Antilles françaises, Presses de l'Université de Montréal.

1984, Paysans de la Réunion, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, Fondation pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien.

1998, Hindouismes créoles. Mascareignes, Antilles, Paris, CTHS.

BERTHELOT (Jacques) et GAUME (Marion), 1983, La dimension créole des architectures antillaises , in Les Temps Modernes, n° 441-442, pp. 1108-2125.

BONNIOL (Jean-Luc), 1982,

De l'architecture créole : tradition et créativité dans l'habitat rural martiniquais et guadeloupéen , in Etudes Créoles, vol. (1-2), pp. 69-81.

1992, La couleur comme maléfice, une illustration créole de la généalogie des Blancs et des Noirs, Albin Michel.

CHERUBINI (Bernard), 1988, Cayenne, ville créole et polyethnique, Karthala/CENADOM.

CHIVALLON (Christine), 1998, Espace et identité à la Martinique-Paysannerie des mornes et reconquête collective (1840-1960), CNRS Editions.

COHEN (Patrice), 2000, Le cari partagé, anthropologie de l'alimentation à l'île de la Réunion, Karthala.

DE AGOSTINI (Jacques), 1981, Une architecture d'Outre-mer, in Monuments Historiques, n° 117, pp. 2-8.

DEBIEN (Gabriel), 1974, Les esclaves aux Antilles françaises, Basse-Terre & Fort-de-France, Société d'histoire de la Guadeloupe et Société d'histoire de la Martinique.

DEBIEN (M.), 1955, Plantations d'Amérique et papiers de famille, in Annales des Antilles, Bulletin de la Société d'Histoire de la Martinique, n°2, pp. 1-16.

DEGOUL (Franck), 2000, Le commerce diabolique, Ibis Rouge.

DESSALLES (Pierre), rééd. 1987, La vie d'un colon à la Martinique au XIXe siècle, 4 tomes, Editions Désormeaux.

FUMA (Sudel), 1979, Esclaves et citoyens, le destin de 62.000 Réunionnais: histoire de l'insertion des affranchis de 1848 dans la société réunionnaise, Fondation pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien.

GIROD (François), 1972, La vie quotidienne dans la société créole , Hachette.

GLISSANT (Edouard), 1981, Le discours antillais, Le Seuil.

GOUSSEAU (Sylvie), 1983, Beauregard: Histoire et vie quotidienne dans une plantation des Hauts de la Réunion, Fondation pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien.

JOLIVET (Marie-José), 1982, La question créole – Essai de sociologie sur la Guyane française, Paris, ORSTOM, Collection « Mémoires » n° 96.

KOVATS-BEAUDOUX (Edith), 2002, Les Blancs créoles de la Martinique – Une minorité dominante, L'Harmattan.

L'ETANG (Gerry), 1999, La grâce, le sacrifice et l'oracle. De l'Inde à la Martinique, les avatars de l'hindouisme, Presses Universitaires du Septentrion.

LETCHIMY (Serge), 1992, De l'habitat précaire à la ville : l'exemple martiniquais, L'Harmattan.

MOREAU (Jean-Michel), 1985, L'habitat d'hier et d'aujourd'hui, in Les Cahiers de l'Outre-Mer, n° 78-79, pp. 230-233.

VALENTIN (Marie), 1982, La Cuisine réunionnaise, Fondation pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien.

VILAYLECK (Elisabeth), 2002, Ethnobotanique et médecine traditionnelle créoles, "Guides du CAPES de créole",Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

PETIT-JEAN-ROGET (Jacques), 1980, La société d'habitation à la Martinique : un demi-siècle de formation (1635-1685) , Service de reproduction des thèses de l'Université de Lille III.

4. BIBLIOGRAPHIE (EPREUVES ORALES)

(Les matières ne sont pas rangées par ordre alphabétique mais selon leur importance lors des épreuves orales)

Syntaxe créole

BERNABE (Jean),

1983, Fondal-Natal, Grammaire basilectale approchée des créoles guadeloupéen et martiniquais, tome 2 et 3.

1986, Fondas kréyol la. Eléments de base des créoles de la zone américano-caraïbe, L'Harmattan.

2003, Précis de syntaxe créole, "Guides du CAPES de créole",Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

BICKERTON (Derek), 1981, Roots of language, Ann Arbor, Karoma Publishers.

CELLIER (Pierre), 1985, Description du créole réunionnais : essai de standardisation, Université d'Aix-en-Provence.

DAMOISEAU (Robert),

1984, Eléments de grammaire du créole martiniquais, L'Harmattan.

1999, Eléments de grammaire comparée français-créole martiniquais, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

2003, Eléments de grammaire comparée français créole-guyanais, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

DEGRAFF (Michel), 2000, A propos de la syntaxe des pronoms objets en créole haïtien: points de vue croisés de la morphologie et de la diachronie, in revue "LANGAGES" n° 138, pp. 89-113.

GOODMAN (Morris), 1964, A comparative study of Creole French Dialects, The Hague, London, Paris, Mouton & Co.

HAZAEL-MASSIEUX (Guy), 1996, Les Créoles – Problèmes de genèse et de description, Publications de l'Université de Provence.

LUDWIG (Ralph), 1992, La relative en créole guadeloupéen : l'évolution d'une technique grammaticale dans un contexte diglossique , in Etudes Créoles, vol. XV, n°2, pp. 109-125.

SAINT-JACQUES FAUQUENOY (Marguerite),

1972, Analyse structurale du créole guyanais, Klincksieck.

1986, Cent ans de l'histoire du créole guyanais : continuité ou divergence ?, in La linguistique , pp. 109-124.

MANESSY (Gabriel), 1995, Créoles, pidgins, variétés véhiculaires, CNRS Editions.

  • MUFWENE (S. Salikoko), 2000, La fonction et les formes réfléchies dans le mauricien et le haïtien, in revue "LANGAGES" n° 138, pp. 114-127.

SCHLUPP (Daniel), 1999, Le système du temps, de la modalité et de l'aspect en créole guyanais, in Espace Créole n°9, pp. 15-30.

VALDMAN (Albert), 1978, Le Créole, structure, statut, origine, Klincksieck.

VERONIQUE (Daniel),

1994, Créolisation et acquisition des langues, Publications de l'Université de Provence.

2000, Notes sur les "adjectifs" dans quelques créoles français, in revue "LANGAGES" n° 138, pp. 61-69.

VINTILA-RADULESCU (Ioana), 1976, Le créole français, Mouton.

Phonétique et phonologie créoles

ALLEYNE (M. C.), 1966, La nature du changement phonétique à la lumière du créole français d'Haïti , in Revue de Linguistique Romane, n° 119-120, tome XXX, , pp. 279-303.

Lexicographie/Lexicologie créoles

BERNABE (Jean),

1977, Recherche sur le créole spécifique. Première partie : la désignation des parties du corps humain, in Espace Créole 2, pp.13-38.

1978, A propos de la lexicographie créole, in Espace Créole 3, GEREC, pp. 87-100.

BERNABE (Jean), 1985, Asou chimen nefté vokabilè kréyol a fondas fwansé, in revue SOBATKOZ n° 3, pp. 11-29.

COLAT-JOLIVIERE (Donald) et FONTES (Robert), 1980, Etude lexicale et écologique des crabes de la Guadeloupe, in Mofwaz 3, pp. 45-70.

COLOT (Serge), 2002, Lexicologie créole, "Guides du CAPES de créole",Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

CONFIANT (Raphaël), 1984,

Le vocabulaire créole dans le domaine du football à la Martinique, in Mofwaz 4, Editions Caribéennes, pp. 7-28.

2001, Dictionnaire des néologismes créoles, tome 1, Ibis Rouge.

2002, Katjil asou poblenm pawol-nef adan kréyol jòdi-jou, in Espace Créole n°11, pp. 131-136.

HAZAEL-MASSIEUX (Marie-Christine),

1987, De la création lexicale en créole des Petites Antilles, in Etudes Créoles, vol. X, n°2, pp. 126-142.

1989, La lexicologie et la lexicographie à l'épreuve des études créoles, in Etudes Créoles, vol. XII, n°2, pp. 65-86.

1992, Eléments pour une lexicologie créole : la situation des Petites Antilles , in Lalies, Actes des sessions de linguistique et de littérature, n°10, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle.

JOSEPHAU (Serge), 1977, Africanismes dans le créole, in Quelques aspects du patrimoine culturel des Antilles, CDDP, pp. 65-109.

Graphie (s) créole (s)

BERNABE (Jean), 2001, La graphie créole, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles/Ibis Rouge.

CELLIER (Pierre), 1988, Graphie du créole : identité visuelle de la langue écrite et langage de l'identité, in Cuisines/Identités, Université de la Réunion, pp. 139-144.

HAZAEL-MASSIEUX (Marie-Christine), 1984, Une application de l'étude des structures intonatives des créoles français : l'établissement de règles de ponctuation pour le passage à l'écriture, in Etudes Créoles, vol. VII, n°1-2, numéro spécial «Créole et éducation», pp. 164-186.

Sociolinguistique du monde créole

BEBEL-GISLER (Dany), 1976, Le créole, force jugulée, L'Harmattan.

BERNSTEIN (Basil), 1975, Langages et classes sociales, Editions de Minuit.

BOURDIEU (Pierre), 1982, Ce que parler veut dire, Fayard.

BOYER (Henri), 1991, Langues en conflit – Etudes sociolinguistiques, L'Harmattan.

CERTEAU (M. de), JULIA (D.), REVEL (J.), 1975, Une politique de la langue, Gallimard.

FISHMAN (J. A.), 1971, Sociolinguistique, Nathan et Labor.

GARMADI (J.), 1981, La sociolinguistique, PUF.

GUMPERZ (J. J.), 1989, Sociolinguistique interactionnelle, L'Harmattan/Université de la Réunion.

KREMNITZ (G.), 1981, Du «bilinguisme» au «conflit linguistique». Cheminement de termes et de concepts, in Langages n°61.

LABOV (W.), 1976, Sociolinguistique, Editions de Minuit.

MACKEY (W. F.), 1986, Bilinguisme et contact des langues, Klincksieck.

MARCELLESI (J. B.), Bilinguisme, diglossie, hégémonie : problèmes et tâches, in Langages, n°61 .

VALDMAN (Albert), 1989, Aspects sociolinguistiques de l'élaboration d'une norme écrite pour le créole haïtien , in R. Ludwig, éd. : Les créoles français entre l'oral et l'écrit, Tübingen, Gunter Narr Verlag.

Oraliture créole

CONFIANT (Raphaël),

1998, Dictionnaire des titim et des sirandanes (jeux de mots et devinettes du monde créole), Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

2002, Mémwè an fonséyè ou les quatre-vingt-dix pouvoirs des morts, Guides du CAPES de créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

DAVID (B.), JARDEL (J. P .), Proverbes créoles de la Martinique, Paris, Chaudet, 2 tomes.

HAZAEL-MASSIEUX (Marie-Christine), 1987, Chansons des Antilles, comptines, formulettes, éditions du CNRS.

LOHIER (Michel), 1960, Légendes et contes du folklore guyanais, Imprimerie Laporte, Cayenne.

LUDWIG (Ralph), TELCHID (Sylviane), BRUNEAU-LUDWIG (Florence), 2001, Corpus créole--Textes oraux dominicais, guadeloupéens, guyanais, haïtiens mauriciens et seychellois (enregistrements, transcriptions et traductions), Helmut Buske Verlag Hamburg.

RELOUZAT (Raymond),

1989, Le référent ethno-culturel dans le conte créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/L'Harmattan.

1998, Tradition orale et imaginaire créole, Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

RAMASSAMY (Diana), 2002, La veillée mortuaire, "Guides du CAPES de créole". Presses Universitaires Créoles (GEREC-F)/Ibis Rouge.

TSOUNGUI (Françoise), 1986, Clés pour le conte africain et créole , Fleuve et Flamme, CILF, Edicef.

Musicologie créole

DAUPHIN (Claude), 1981, Brit kolobrit-Introduction méthodologique suivie de 30 chansons enfantines haïtiennes recueillies et classées progressivement en vue d'une pédagogie musicale aux Antilles, éditions Naaman, Québec, Canada.

GABALI (Joslen), rééd. 2004, Diadyéé, éditions Créapub'.

LA SELVE (Jean-Pierre), 1983, Chansons populaires et musiques traditionnelles françaises à la Réunion, Fondation pour la Recherche et le Développement dans l'Océan Indien.

PIERRE-CHARLES (Lyvie), 1975, Femmes et chansons, éditions Soulanges.

SULLY-CALLY/LEZIN, 1990, Musiques et danses afro-caraïbes, chez l'auteur.

Histoire des aires créoles

ALEXANDRE (Rodolphe), 2003, De Pétain à De Gaulle – La Guyane sous Vichy (1940-1943), Editions Anne. C.

CHAULEAU (Liliane), 1979, La vie quotidienne aux Antilles françaises au temps de Victor Schoelcher, Hachette.

DANEY (Sidney), 1846, rééd. 1963, Histoire de la Martinique depuis la colonisation jusqu'en 1815, Société d'Histoire de la Martinique, 3 tomes.

DELMOND (Stany), 2001, Jeunesse aux Antilles (Saint-Pierre, 1870-1902), L'Harmattan.

DEBBASCH (Yvan), 1967, Couleur et liberté. Le jeu du critère ethnique dans un ordre juridique esclavagiste. L'affranchi dans les possessions françaises de la Caraïbe (1635-1853), Dalloz.

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