Potomitan

Site de promotion des cultures et des langues créoles
Annou voyé kreyòl douvan douvan

Seul dans la nuit
comme sur mon lit,
alors que l'ennui
semble être ma vie,
je ferme les yeux...
Dans un rêve alors
je ne vois que nous deux
corps à corps
fondus dans un baiser...
Une empathie?
Non une réalité
puisque mon rêve
te donne vie, Ève...
Nostalgie
d'un moment
que sûrement
tu as peut être oublié
la folie d'un soir
qui m'est resté
à la mémoire...
On se réveille d'un rêve
parfois un refrain
coulant sans frein
comme une sève
fraiche, l'onde
d'une vie éternelle,
si profonde,
si calme, si belle
on voudrait par cœur
retenir sa mélodie...
Tu m'es ce paradis,
cette chanson...j'ai beau
vouloir la retenir
d'écho en écho
dans mon cœur
tu sembles fuir,
une pensée impalpable
ma muse, toi mon amour
quand de mon rêve le jour
te ravit, fluide comme le sable...
Un papier froissé,
les lettres effacées
par l'eau de pluie
que j'ai passé une nuit
à t'écrire sans sommeil
avant que le soleil
à l'horizon ne se lève,
c'était mon rêve,
tes courbes lascives
au léger chiffonné..
Voilà que sans égard
d'un simple regard,
dissipé. Que t'importe...
Le vent à ma porte
m'apporta ta missive
à mon front pour réponse
ta couronne de ronces,
un rêve chiffonné,
un papier froissé
aux lettres effacées....

 Viré monté